Qu'est-il arrivé?

Comment tout a commencé...

Dans les années quatre-vingt, la traite d’ivoire a mené à une réduction dramatique des populations d’éléphants dans beaucoup de pays africains. Par conséquent, la communauté internationale a listé l’éléphant d’Afrique sur l’Appendix I de CITIES (la convention internationale de la traite internationale de faune et flore en voie d’extinction)) en 1989. L’Appendix interdit la traite d’ivoire commerciale afin de protéger les populations d’éléphants d’Afrique.

La stricte interdiction de la traite et les mesures de protection ont permis aux populations de se remettre dans quelques pays. Grâce aux chiffres stables ou même croissants des animaux au Sud de l’Afrique, les populations de Botswana, Namibie et Zimbabwe étaient rétrogradées en 1997 à CITIES Appendix II et celles de l’Afrique du Sud étaient rétrogradées en 2000.

Tandis que les pays ont maintenu la stricte protection, ils étaient autorisés de marchander des produits d’éléphant. La traite des animaux vivants était légale sous conditions particulières. Deux uniques traites en 1999 et 2008 étaient promulguées par la conférence des parties, permettant ces quatre pays en Appendix II de vendre leurs réserves de l’État d’ivoire.

Si ces uniques traites ont influencé l’augmentation de braconnage est une question controverse. Tout de même, il est sûr que le crime d’animaux est globalement devenu plus intense et plus professionnalisé par la suite. Cela est mise en évidence par les données du ‘programme d’information et surveillance de traite et trafic des produits d’éléphants’ ETIS. De plus, le programme MIKE surveille l’abattage illégal des éléphants.

La criminalité contre les animaux menace les populations d’éléphant autant que la stabilité régionale, l’intégrité territoriale et le développement social et économique des pays concernés.

Une préservation des populations d’éléphants d’Afrique Centrale et de Ouest à long terme est uniquement possible, si un mécanisme identifiant la provenance géographique de l’ivoire confisquée. Il est nécessaire qu’une coopération internationale, une police transfrontalière et des méthodes scientifiques soient établis afin de dévoiler les structures de la traite illégale, et de différencier entre la traite légale et illégale. Lors de la 15ème conférence des parties en 2010, la nécessité des méthodes médico-légales pour déterminer l’âge et l’origine d’ivoire trafiqué était accentuée.

Ici, ivoire ID entre au jeu.

Le projet lie trois objectifs principaux:
  • Le premier objectif : Le développement d’une nouvelle méthode médico-légale pour déterminer l’âge et la provenance géographique de l’ivoire. Elle est basée sur l’idée de prendre les empreintes digitales des isotopes. (Lien: Comment il fonctionne – Détermination d’origine)
  • Le deuxième objectif : Le renforcement de la méthode de détermination de l’âge d’ivoire (Lien: Comment il fonctionne – Détermination d’âge) : Jusqu’à présent, l’analyse de datation au radiocarbone a été une méthode souvent utilisée pour déterminer l’âge des plantes et des tissus d’animaux. Cependant, cette méthode est en train de perdre sa valeur informative de distinguer entre l’ivoire plus veille que 1965 et l’ivoire ‘fraîche’ (Lien: Comment tout a commencé – Détermination d’âge (lien: en savoir plus: Comment tout a commencé – Détermination d’âge –Part 2)). Par conséquent, un renforcement était indispensable.
  • Le troisième objectif : Un combinaison entre une base de données de référence et un développement d’une base de données gratuitement accessible à tous, (Lien: Analyser maintenant). La base de données contient toute information sur les méthodes et laboratoires certifiés du monde (Lien: Analyser maintenant – laboratoires).

Au début du projet, des échantillons d’ivoire étaient fournis aux scientifiques. Des acteurs internationaux étaient donc contactés, par exemples des pays d’origine. Beaucoup des pays africains ont contribué et fourni des échantillons d’ivoire d’âge et d’origine connus. De plus, des échantillons d’ivoire des chasseurs, des musées, des zoos et également des organisations non gouvernementaux ont été collectés.

Jusqu’à aujourd’hui, 716 échantillons ont été analysés. C’est-à-dire que les populations des éléphants d’Afrique sont représentées avec des données de qualité supérieure (voir graphique plus bas). Toutes les données analysées sont inclues dans la base de données de référence. La base de données de référence est toujours ouverte pour l’addition des échantillons de référence pour préciser l’analyse.



Sample distribution

Les deux méthodes validées déterminent l’âge et l’origine de l’ivoire simultanément.

La site Web était transmise à la communauté internationale de CITIES lors du COP 17 en 2016, quand la discussion de la « crise de braconnage » avait atteint un point culminant.

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Metascape.
Kjell Schlitt
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W: metascape.de

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